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• aux résidents de vivre décemment en mangeant à leur faim et en ayant des soins adaptés à leur état de santé
• la fidélisation des salariés qui travaillent dans les établissements

Les Chambres Régionales des Comptes devraient régulièrement faire des contrôles inopinées dans les établissements qui fonctionnent grâce aux dotations publiques. Ces contrôles doivent intervenir en complément de ceux réalisés par les ARS régionales et les Départements.

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  L'Etat et les Départements participent, chacun dans leur domaine respectif, au financement du fonctionnement des EPHAD. Le livre de Victor CASTANET qui traite des dérives dans de nombreux établissements privés pointe des malversations dans l'utilisation des fonds publics. L'absence de contrôle des dépenses par les ARS ou des contrôles avertis au préalable ont permis de nombreuses dérives préjudiciables à la santé et au bien-être des résidents.

  Nos aînés n'ont-ils pas le droit de vivre décemment leur fin de vie ? Est-il normal que des actionnaires touchent des dividendes à deux chiffres sur les économies réalisées dans ces établissements et sur des lignes budgétaires alimentées par l'argent public ?

  Une transparence sur l'utilisation des fonds publics s'impose. Elle doit permettre :

  • aux familles de choisir en toute connaissance l'établissement qui apportera la meilleure fin de vie possible à leurs parents,
  • aux résidents de vivre décemment en mangeant à leur faim et en ayant des soins adaptés à leur état de santé
  • la fidélisation des salariés qui travaillent dans les établissements

  
  

  Les Chambres Régionales des Comptes devraient régulièrement faire des contrôles inopinées dans les établissements qui fonctionnent grâce aux dotations publiques. Ces contrôles doivent intervenir en complément de ceux réalisés par les ARS régionales et les Départements.

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